“La vie sociale des choses-l’animisme et les objets”
février 23, 2022 @ 9:00 pm - 11:00 pm
23 FÉVRIER 2022 À 21H
PSYCHANALYSE ET TRANSFERTS CULTURELS RESPONSABLE DIANA KAMIENNY BOCZKOWSKI
MAISON DE L’AMÉRIQUE LATINE 217, Bd Saint Germain- Paris 75007
en présence de l’ auteur Monique David Menard
et de nos discutants invités Bruno Karsenti et Roland Chemama Soirée organisée en présentiel et par Zoom
Inscriptions indispensables sur psychanalyse@psychanalyse-et-transferts-culturels.com (pour inscriptions zoom)
et secrétariatdianakamienny@gmail.com (pour inscriptions pour assister en présence)
Chères et Chers Collègues ,
Veuillez trouver ci joint le contenu de l’annonce de notre prochaine soirée ainsi que de la suivante, qui aura lieu le 16 mars 2022. Bien cordialement. Diana Kamienny Boczkowski
Les choses, nous dit l’auteur, même inanimées, sont porteuses de rapports et de conflits sociaux. Qu’il s’agisse des objets de désirs ou des propriétés garanties par le droit des sociétés modernes, les objets cristallisent des enjeux dont nous oublions la teneur“. Par cette attention aux objets, proches et différents de l’objet a lacanien, Monique David Ménard nous mène à un réseau de conséquences originales. Entre la philosophie du droit dit « abstrait » chez Hegel, l’inconscient freudien et l’anthropologie des objets et des rites, elle soulève des questions et des liens pas toujours exploités. Certes, Lacan a identifié le plus de jouir à la plus-value conceptualisée par Marx, mais dans ce livre, il s’agit d’un autre fil, tiré depuis la métapsychologie de l’inconscient freudien jusqu’à la tendance actuelle de donner une place aux affects en politique. L’auteur de “La Vie sociale des choses”, nous rappelle un mode de matérialité présente dans l’oeuvre de Freud qu’elle enrichit des liens qu’elle établit avec la philosophie. La question de la matérialité de l’inconscient est ici réexaminée au moyen d’un ample éventail de notions dont nous ne voudrions pas nous priver.
Monique David-Ménard a une double carrière de psychanalyste, et de philosophe. Professeure de Première Supérieure. Directrice de recherches (hon.) à l’Université de Paris (ex Paris-Diderot)
Directrice de programme puis vice-présidente du Collège International de Philosophie, chargée des relations internationales (1992-1998). Directrice du Centre d’études du vivant (2005-2011) à l’Université de Paris
Membre associée de la Société de psychanalyse freudienne (SPF, Paris). Membre associée de l’Institut ICI-Berlin (International Center for Inquiry). Co-fondatrice de la Société Internationale Psychanalyse/philosophie. Membre du Réseau International des Femmes Philosophes de l’UNESCO.
Parmi ses publications :
1983 : L’Hystérique entre Freud et Lacan, Ed. Universitaires ; 1990 : La Folie dans la raison pure. Kant lecteur de Swedenborg, Librairie Vrin ; 1997 : Les Constructions de l’universel PUF ; 2000 : Tout le plaisir est pour moi Hachette-Littératures-2005 : Deleuze et la psychanalyse. L’altercation, PUF ; 2009 : Les Constructions de l’universel, édition augmentée, PUF, Quadrige ; 2011 : Eloge des hasards dans la vie sexuelle, Hermann ; 2014 : Corps et langage en psychanalyse, Campagne Première ; 2020 : La Vie sociale des choses.-L’animisme et les objets (éditions Le Bord de l’eau). Roland Chemama, psychanalyste à Paris, ancien président de l’Association lacanienne internationale et de la Fondation européenne pour la psychanalyse. Dernier ouvrage paru “La psychanalyse comme dialogue” (éditions Erès). Bruno Karsenti enseigne la philosophie à l’EHESS, après avoir enseigné aux université de Lyon et de Paris I. Il a travaillé sur l’histoire de l’anthropologie et de la sociologie, sur leur rapport à la psychanalyse, et sur les effets de ces disciplines sur la pensée politique moderne. Ses principaux livres sont L’homme total (PUF, 1997), D’une philosophie à l’autre (Gallimard, 2013), Moïse et l’idée de peuple (Cerf, 2012), La question juive des modernes (PUF, 2017). Diana Kamienny Boczkowski, psychanalyste, psychiatre, membre de l’Association Lacanienne Internationale, responsable de Psychanalyse et transferts culturels, auteur de nombreux articles dans des publications psychanalytiques sur les transferts conceptuels en psychanalyse et sur la mélancolie et la psychose.
Veuillez prendre note de la soirée du 16 mars à 21h où nous examinerons avec l’auteur de “Science et fiction chez Freud: Quelle épistémologie pour la psychanalyse”
Mêmes modalités d’inscription que pour la précédente soirée.
Le travail d’Isabelle Alfandary nous propose un point de vue original. Convoquée pour comprendre les mécanismes de l’inconscient freudien, la logique de cet ouvrage est certainement novatrice et riche de liens avec la philosophie.
Voici la présentation de l’auteur:
“A l’origine la psychanalyse visait à traiter les symptômes, à transformer les misères de l’hystérie en malheurs ordinaires. Pour son inventeur, cette pratique était cependant inséparable d’une hypothèse scientifique : l’inconscient. La psychanalyse ne peut selon Freud faire l’économie de la compréhension et de la preuve des processus psychiquesinconscients. Si elle perd son statut de science, elle devient une croyance ou une religion. Reste que l’inconscient n’est pas un objet d’expérience directe. Il ne se manifeste qu’ obliquement dans les rêves, lapsus, actes manqués. Comment alors sortir de l’impasse d’une science dont la cause est aussi nécessaire qu’ insaisissable ?
Pour y parvenir, Freud met au point des modèles épistémologiques successifs, depuis la science détective des Étudessur l’hystérie jusqu’au mythe scientifique de L’Homme Moïseet la religion monothéiste. Contre toute attente, la science freudienne propose un modèle épistémologique qui prend appui sur la fiction”.
Veuillez trouver ici une très brève présentation de l’auteur et des discutants Isabelle Alfandary est psychanalyste, philosophe et professeure de littérature américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle. De 2016 à 2020, elle a présidé le Collège international de philosophie. Ses travaux portent sur les rapports entre philosophie, psychanalyse et littérature. Ses deux ouvrages les plus récents sont Derrida-Lacan: l’écriture entre psychanalyse et déconstruction (Hermann, 2016), Science et fiction chez Freud. Quelle épistémologie pour la psychanalyse? (Ithaque, 2021). Ce dernier paraîtra en portugais chez Blucher (Brésil) fin 2021. Elle est membre de la Société de Psychanalyse Freudienne. Marc Amfreville Psychanalyste participant au Quatrième Groupe, a travaillé plusieurs années à l’Institut Montsouris, et est professeur émérite de littérature américaine à La Sorbonne. A la croisée de ces chemins, il a publié un ouvrage de psychanalyse et littérature intitulé Écrits en souffrance (Michel Houdiart éditeur 2010), consacré aux représentations du trauma, et participé aux pléiades Melville, Fitzgerald et London. Plus récemment, il a contribué au volume Incertitudes en psychanalyse, sous la direction de Jean-Yves Tamet (Fario 2021). Chantal Delorme est psychanalyste. Elle a été professeure à l’université de Nanterre, où elle a enseigné la littérature britannique et la théorie littéraire. Elle a coédité avec Isabelle Alfandary et Richard Pedot un ouvrage Lire depuisLe Malaise dans la culturechez Hermann, 2012. Elle a également publié deux ouvrages sur l’œuvre de Virginia Woolf, l’un sur To the Lighthouse, intitulé Les Arabesques du sens, chez Ellipses en 2001, l’autre récemment, intitulé Et une phrase…, Virginia Woolf, écrire dans l’entre-deux-guerres, ENS Editions, paru en 2021. Diana Kamienny Boczkowski, psychanalyste, psychiatre, membre de l’Association Lacanienne Internationale, responsable de Psychanalyse et transferts culturels, auteur de nombreux articles dans des publications psychanalytiques sur les transferts conceptuels en psychanalyse et sur la mélancolie et la psychose.